Ubu sa vie sa ... non pas encore
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Ubu sa vie sa ... non pas encore
Bonjour à tous
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Dernière édition par Lien le Sam 8 Nov - 14:46, édité 1 fois
Ubu- Admin
Re: Ubu sa vie sa ... non pas encore
Départ pour l'exil
Je suis Ubu dit Ubudunavet matricule 5578 dans la Force Lunaire, ça c’est le présent mais je ne suis pas originaire de cette planète (ça doit se voir)
En fait j’ai vu le jour dans un autre système solaire que celui là. La vie n'est pas une exception terrestre mais au contraire largement répandue au hasard des planètes et des constellations lointaines.
Ma famille faisait partie de l’aristocratie, et nous vivions plutôt bien, jusqu’au jour ou des ambitions malsaines semèrent la tempête.
Le mal se répandait partout y compris dans les montagnes. Sur les sommets enneigés, les exterminateurs à la solde du duc « Fascho » (le même fou furieux que la terre a connu il y a des siècles), massacraient tout sur leur passage : hommes, femmes et enfants.
A cette époque des tribunaux d’exceptions prononçaient des condamnations sommaires
Ma famille aussi fût décimée à l’exception de quelques parents comme mon cousin Petit.
Ma race créa sa propre apocalypse.
On avait passé le point de non-retour, nous étions perdus dans une tourmente sans égal.
Désormais pour survivre nous vivions clandestinement.
........
Au fur et à mesure que le temps passait, nous nous sentions même à l’étroit dans notre monde.
…………
Au cours d’une soirée autour d’un feu, je pris la parole :
Si ça continue comme ça nous allons étouffer !
Combien de temps cela va-t-il encore durer ?
Cela devient insupportable. On ne peut plus vivre ici !
Notre seul espoir réside désormais dans l’existence d’un possible au-delà, soit plus loin soit ailleurs, dans une autre dimension.
Existe-t-il d’autres mondes, d’autres univers ?
Beaucoup ont rêvé de ces autres mondes….
Pourquoi hésiter, il y a une base d’astronefs pas très loin d’ici et nous sommes suffisamment nombreux pour s’emparer d’un croiseur et rallier un autre monde.
Ainsi fut fait, avec quelques complicités à l’intérieur de la base, l’affaire fut rondement menée
………………
Nous embarquèrent enfin à bord d’un navire d’exploration, armé pour la recherche, et nous nous sommes lancés dans une quête cosmique.
………………
L’avenir s’ouvre devant nous compagnons !
Lançais-je
Je ne savais pas que cela faisait si mal de tout laisser….
Voyant ma détresse intérieure mon cousin, philosophe à ces heures, tenta de me dérider
Je vois que tu es dans le chemin intérieur et toujours solitaire.
À quoi sert cette solitude si tu dois en souffrir ?
Le prenant à son propre jeu je répondis :
Sache que pour devenir libre, pour devenir soi, il faut savoir marcher seul !
Rassure toi ce n’est pas une maladie, c'est un départ... Un voyage vers le fond de l'être, le moi intemporel.
Je suis mort à ce monde...
Non ! Tu as tout simplement ouvert ton immensité intérieure.
Tu contemples enfin ton être originel.
Sur ce, nous éclatâmes de rire…….
………….
Au même moment, quittant le hangar souterrain, le vaisseau monta vers le ciel de sombres écarlates, où brillaient les étoiles. Au sol, une des tempêtes habituelles balayait la plaine ravinée, au pied des dunes …..
L’exil commença ……
Je suis Ubu dit Ubudunavet matricule 5578 dans la Force Lunaire, ça c’est le présent mais je ne suis pas originaire de cette planète (ça doit se voir)
En fait j’ai vu le jour dans un autre système solaire que celui là. La vie n'est pas une exception terrestre mais au contraire largement répandue au hasard des planètes et des constellations lointaines.
Ma famille faisait partie de l’aristocratie, et nous vivions plutôt bien, jusqu’au jour ou des ambitions malsaines semèrent la tempête.
Le mal se répandait partout y compris dans les montagnes. Sur les sommets enneigés, les exterminateurs à la solde du duc « Fascho » (le même fou furieux que la terre a connu il y a des siècles), massacraient tout sur leur passage : hommes, femmes et enfants.
A cette époque des tribunaux d’exceptions prononçaient des condamnations sommaires
Ma famille aussi fût décimée à l’exception de quelques parents comme mon cousin Petit.
Ma race créa sa propre apocalypse.
On avait passé le point de non-retour, nous étions perdus dans une tourmente sans égal.
Désormais pour survivre nous vivions clandestinement.
........
Au fur et à mesure que le temps passait, nous nous sentions même à l’étroit dans notre monde.
…………
Au cours d’une soirée autour d’un feu, je pris la parole :
Si ça continue comme ça nous allons étouffer !
Combien de temps cela va-t-il encore durer ?
Cela devient insupportable. On ne peut plus vivre ici !
Notre seul espoir réside désormais dans l’existence d’un possible au-delà, soit plus loin soit ailleurs, dans une autre dimension.
Existe-t-il d’autres mondes, d’autres univers ?
Beaucoup ont rêvé de ces autres mondes….
Pourquoi hésiter, il y a une base d’astronefs pas très loin d’ici et nous sommes suffisamment nombreux pour s’emparer d’un croiseur et rallier un autre monde.
Ainsi fut fait, avec quelques complicités à l’intérieur de la base, l’affaire fut rondement menée
………………
Nous embarquèrent enfin à bord d’un navire d’exploration, armé pour la recherche, et nous nous sommes lancés dans une quête cosmique.
………………
L’avenir s’ouvre devant nous compagnons !
Lançais-je
Je ne savais pas que cela faisait si mal de tout laisser….
Voyant ma détresse intérieure mon cousin, philosophe à ces heures, tenta de me dérider
Je vois que tu es dans le chemin intérieur et toujours solitaire.
À quoi sert cette solitude si tu dois en souffrir ?
Le prenant à son propre jeu je répondis :
Sache que pour devenir libre, pour devenir soi, il faut savoir marcher seul !
Rassure toi ce n’est pas une maladie, c'est un départ... Un voyage vers le fond de l'être, le moi intemporel.
Je suis mort à ce monde...
Non ! Tu as tout simplement ouvert ton immensité intérieure.
Tu contemples enfin ton être originel.
Sur ce, nous éclatâmes de rire…….
………….
Au même moment, quittant le hangar souterrain, le vaisseau monta vers le ciel de sombres écarlates, où brillaient les étoiles. Au sol, une des tempêtes habituelles balayait la plaine ravinée, au pied des dunes …..
L’exil commença ……
Dernière édition par Lien le Dim 9 Nov - 0:33, édité 4 fois
Ubu- Admin
Re: Ubu sa vie sa ... non pas encore
La LUNE...
Un soir du mois de septembre de je ne sais plus quelle année, j’étais de service dans la salle du Dormeur, comme on l’appelait par habitude ; bien d’entre nous ne savaient même pas d’où lui venait ce nom.
Je connaissais mon devoir : surveiller ce tableau de contrôle, si simple d’apparence et qui dissimulait un système compliqué d’appareils électroniques et positroniques.
Pour plus de sûreté, je branchais le signal acoustique couplé à une lampe et, prenant un livre que j’avais apporté, me plongea dans sa lecture.
Tout était tranquille ; j’entendais parfois dans une salle des transmissions voisine, le crépitement des hypergrammes.
Soudain..... la voix du commandant du vaisseau se fit entendre :
[i]Plongée dans dix secondes!
Nous allions enfin pouvoir nous poser, après des mois et des mois d’errance suivant une longue chaine d’indices et après avoir affronté d’innombrables embuches, nous approchions de la planète Lune.
Je fixais les hublots pour voir apparaitre ce monde inconnu.
Le vaisseau jugulant sa vitesse, se plaça en orbite et les formalités accomplies, l’atterrissage se déroula selon la routine soit disant habituelle.
L’accueil fut chaleureux.
L'engagement ......
Un soir du mois de septembre de je ne sais plus quelle année, j’étais de service dans la salle du Dormeur, comme on l’appelait par habitude ; bien d’entre nous ne savaient même pas d’où lui venait ce nom.
Je connaissais mon devoir : surveiller ce tableau de contrôle, si simple d’apparence et qui dissimulait un système compliqué d’appareils électroniques et positroniques.
Pour plus de sûreté, je branchais le signal acoustique couplé à une lampe et, prenant un livre que j’avais apporté, me plongea dans sa lecture.
Tout était tranquille ; j’entendais parfois dans une salle des transmissions voisine, le crépitement des hypergrammes.
Soudain..... la voix du commandant du vaisseau se fit entendre :
[i]Plongée dans dix secondes!
Nous allions enfin pouvoir nous poser, après des mois et des mois d’errance suivant une longue chaine d’indices et après avoir affronté d’innombrables embuches, nous approchions de la planète Lune.
Je fixais les hublots pour voir apparaitre ce monde inconnu.
Le vaisseau jugulant sa vitesse, se plaça en orbite et les formalités accomplies, l’atterrissage se déroula selon la routine soit disant habituelle.
L’accueil fut chaleureux.
L'engagement ......
Dernière édition par Lien le Dim 9 Nov - 0:32, édité 3 fois
Ubu- Admin
Re: Ubu sa vie sa ... non pas encore
L’engagement .....
Après avoir mené pendant deux ans une dure vie de colons avec peu de moyen, Ubu avait constituait une sorte de communauté avec ses compagnons d’exil.
Bien qu’ils soient exilés ils ne s’étaient pas retirés complètement de la vie lunaire.
Au contraire, comme les nouvelles de la guerre de pacification sur la terre leur parvenaient vaguement, ils militaient à leur façon, en participant aux assemblées populaires qui parlaient de la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes et bien sur de démocratie.
Comme des milliers d’hommes et de femmes à travers le pays, exprimant ainsi leur volonté de voir les forces lunaires imposer les changements sur terre.
Les campagnes de recrutement organisées par le Sénat Lunaire avaient décidé Ubu et ses compagnons à s’engager. Mais Ubu et d’autres compagnons avaient été déclarés aptes par RAM du service des rabatteurs, qui avait proposé leurs candidatures au comité spécial du Sénat qui seul dispose en dernier ressort. Leur choix est presque toujours arbitraire mais il n’était pas négociable.
Ce dernier avait émis une décision défavorable.
Sans avoir compris parfaitement les subtilités du langage des lunaires, il avait expliqué à ses amis :
Je ne maîtrise pas bien tout ça, mais je crois qu’ils ont marqué sur le rapport : excellent niveau technologique, haut degré d'intelligence, indice de sociabilité largement au dessus de la moyenne, mais hélas !
Trop laids, pour ne pas dire monstrueux, ils insultent gravement le sens esthétique en vigueur dit-il pour détendre l’atmosphère (hum !!)
Cet épisode de passé, ils avaient quand même finis par intégrer le mouvement de jeunes PATriotes.
……
Le temps s’écoula…….
………………
La situation était devenue difficile pour la force lunaire.
Les pertes nombreuses. Le réseau de transports était constamment saboté par des infiltrations ennemies. Le mouvement des troupes était quasiment impossible dans la zone libérée, à cause de ces sabotages.
Ces évènements accélérèrent le recrutement et le comité spécial du Sénat n’avait plus le choix, il fallait recruter pour pallier aux difficultés du corps expéditionnaire envoyé sur terre.
L’occasion pour le mouvement des jeunes PATriotes de s’engager massivement dans ce conflit était venue.
Ils passèrent les uns après les autres l’épreuve de la sélection et se retrouvèrent tous munis de leur feuille d’engagement.
Ubu et Petit y compris.
Quelque temps avant leur départ, le mouvement des jeunes PATriotes organisa un rassemblement. Ils décidèrent ce jour là du nom de leur promotion "fils de la liberté".
Au cours de cette journée et de la nuit qui suivie, il y eut des échanges vraiment fraternels, Ubu et son cousin participèrent activement aux réjouissances, surtout la nuit dans l’auberge.
Ubu passa en revue les jeux qu’il pratiquait chez lui dans les tavernes, tard dans la nuit :
Pas celui qui a la plus grosse, ils avaient perdu d’avance (normal hein!)
Mais celui qui mettrait la bouteille le plus loin, celui qui faisait le plus de tour de tabouret …. Et enfin il organisa une table ronde ou chacun remplit son verre avec le mélange qu’il voulait, il va s’en dire qu’ Ubu avait fait un cocktail des boissons les plus fortes avec pour finir une couleur fraise des bois.
A son commandement (déjà) il entonna un air, le fameux tradéridéra, et les verres se mirent à changer de place, chacun faisant passer son verre à son voisin etc... etc… jusqu’au moment ou la chanson s’arrêta et tout le monde devait faire cul sec avec le verre qu’il avait devant lui.
Ces jeux éminemment intellectuels durèrent jusqu’à épuisement.
L’histoire ou la mémoire ne précise pas jusqu’à épuisement de quoi ou de qui.
…….
Longtemps, longtemps après (faut se remettre c'est dur) l’ensemble des conscrits se trouvèrent éparpillés dans les astronefs en direction de la terre. Ils avaient tous souhaités être enrôlés dans des compagnies différentes. Ubu et son cousin chez les mercenaires de la L-1.
Le temps passa, de missions en missions, d’hôpitaux en hôpitaux les deux compères vécurent ainsi, sans contact d’avec les autres membres des jeunes PATriotes.
La PAT .....
Après avoir mené pendant deux ans une dure vie de colons avec peu de moyen, Ubu avait constituait une sorte de communauté avec ses compagnons d’exil.
Bien qu’ils soient exilés ils ne s’étaient pas retirés complètement de la vie lunaire.
Au contraire, comme les nouvelles de la guerre de pacification sur la terre leur parvenaient vaguement, ils militaient à leur façon, en participant aux assemblées populaires qui parlaient de la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes et bien sur de démocratie.
Comme des milliers d’hommes et de femmes à travers le pays, exprimant ainsi leur volonté de voir les forces lunaires imposer les changements sur terre.
Les campagnes de recrutement organisées par le Sénat Lunaire avaient décidé Ubu et ses compagnons à s’engager. Mais Ubu et d’autres compagnons avaient été déclarés aptes par RAM du service des rabatteurs, qui avait proposé leurs candidatures au comité spécial du Sénat qui seul dispose en dernier ressort. Leur choix est presque toujours arbitraire mais il n’était pas négociable.
Ce dernier avait émis une décision défavorable.
Sans avoir compris parfaitement les subtilités du langage des lunaires, il avait expliqué à ses amis :
Je ne maîtrise pas bien tout ça, mais je crois qu’ils ont marqué sur le rapport : excellent niveau technologique, haut degré d'intelligence, indice de sociabilité largement au dessus de la moyenne, mais hélas !
Trop laids, pour ne pas dire monstrueux, ils insultent gravement le sens esthétique en vigueur dit-il pour détendre l’atmosphère (hum !!)
Cet épisode de passé, ils avaient quand même finis par intégrer le mouvement de jeunes PATriotes.
……
Le temps s’écoula…….
………………
La situation était devenue difficile pour la force lunaire.
Les pertes nombreuses. Le réseau de transports était constamment saboté par des infiltrations ennemies. Le mouvement des troupes était quasiment impossible dans la zone libérée, à cause de ces sabotages.
Ces évènements accélérèrent le recrutement et le comité spécial du Sénat n’avait plus le choix, il fallait recruter pour pallier aux difficultés du corps expéditionnaire envoyé sur terre.
L’occasion pour le mouvement des jeunes PATriotes de s’engager massivement dans ce conflit était venue.
Ils passèrent les uns après les autres l’épreuve de la sélection et se retrouvèrent tous munis de leur feuille d’engagement.
Ubu et Petit y compris.
Quelque temps avant leur départ, le mouvement des jeunes PATriotes organisa un rassemblement. Ils décidèrent ce jour là du nom de leur promotion "fils de la liberté".
Au cours de cette journée et de la nuit qui suivie, il y eut des échanges vraiment fraternels, Ubu et son cousin participèrent activement aux réjouissances, surtout la nuit dans l’auberge.
Ubu passa en revue les jeux qu’il pratiquait chez lui dans les tavernes, tard dans la nuit :
Pas celui qui a la plus grosse, ils avaient perdu d’avance (normal hein!)
Mais celui qui mettrait la bouteille le plus loin, celui qui faisait le plus de tour de tabouret …. Et enfin il organisa une table ronde ou chacun remplit son verre avec le mélange qu’il voulait, il va s’en dire qu’ Ubu avait fait un cocktail des boissons les plus fortes avec pour finir une couleur fraise des bois.
A son commandement (déjà) il entonna un air, le fameux tradéridéra, et les verres se mirent à changer de place, chacun faisant passer son verre à son voisin etc... etc… jusqu’au moment ou la chanson s’arrêta et tout le monde devait faire cul sec avec le verre qu’il avait devant lui.
Ces jeux éminemment intellectuels durèrent jusqu’à épuisement.
L’histoire ou la mémoire ne précise pas jusqu’à épuisement de quoi ou de qui.
…….
Longtemps, longtemps après (faut se remettre c'est dur) l’ensemble des conscrits se trouvèrent éparpillés dans les astronefs en direction de la terre. Ils avaient tous souhaités être enrôlés dans des compagnies différentes. Ubu et son cousin chez les mercenaires de la L-1.
Le temps passa, de missions en missions, d’hôpitaux en hôpitaux les deux compères vécurent ainsi, sans contact d’avec les autres membres des jeunes PATriotes.
La PAT .....
Ubu- Admin
Re: Ubu sa vie sa ... non pas encore
La PAT .....
Début d'année 2156, quelque part en Russie :
Il faisait froid dans cette contrée, le ciel obscurci ne laissait pas présager des conditions agréables pour les hommes sur le front. De partout on entendait des explosions, des bruits de mitraille. Le vent charriait parfois des odeurs âcres accompagnées des cris de haine des combattants de tous bords.les 3 armées s'affrontaient rudement et les hôpitaux des 3 camps tournaient a plein régime, c'était ça un front, une guerre sans merci, une sale guerre quoi ! ...
Un Général parcourait inlassablement les couloirs des bâtiments de l'état major lunaire. Visiblement, quelque chose le tracassait.
Il faisait les 100 pas, tournant en rond. Peu de soldats osaient l'approcher, et certains officiers, n'osaient lui adresser la parole.
Au bout de quelques heures, il s'arrêta net. Une lueur dans les yeux, il avait trouvé ...
Peu de temps après, a proximité d'un bunker désaffecté que la force lunaire avait lance flammée sauvagement :
Le Général était là, il regardait ce bunker qui avait été le théâtre de combats sanglants. Une compagnie lunaire avait apposé son blason, mais laquelle ? La plaque avait été emportée, désormais ce n'était qu'un bâtiment sans âme, sans soldat, sans rire, sans foyer et sans odeur. Il fallait le réhabiliter et le Général avait son idée, il sortit son CoMLink.
Ubu se rappela des bons moments passés avec cedô, toujours à fond dans ce qu’il entreprenait et ça ne l’étonnait pas de le savoir général de la force lunaire.
Il avait suivi de loin son cheminement au sein de la FEL.
Il souriait intérieurement de tous les faits de boulettitude qui avait fait sa renommée.
Il ne fallut pas longtemps a Ubu pour rejoindre son Général. Dès son arrivée, il se douta de quelque chose. C’était souvent le cas, il n’avait pas besoin de grands discours pour sentir les évènements. Il savait que cedô n’allait pas lui faire de cadeau, com dab, il était toujours un peu FELé sur les bords, enfin ...
Il laissa le général se lancer dans long un monologue dont il a le secret.
Sans aucun doute Ubu compris qu’il s’agissait de créer une compagnie, mais pourquoi lui ? Il n’avait aucune expérience.
cedô : On a des soucis vieux frère, des soucis d'infiltrations ennemies dans notre territoire. Ça me tracasse, je ne sais quelle compagnie envoyer. Toutes sont occupées ou sur un front, impossible de dégarnir. Il faut taper dans les mercenaires, il faut du sang neuf, il me semble que tu étais parmi les volontaires partisans !
eh bien ! il nous faut constituer un groupe de gardien de notre territoire, qu'en penses tu ?
Ubu un peu étonné que le dialogue tourne sur ce sujet, ne trouva pas de réponse tout de suite, il prit un temps de respiration et répondit.
Ubu : Certainement, on ne peut pas laisser ces vils félons s'en prendre a valeureux soldats dans les lignes arrières. Si tu as une idée, je suis prêt a te suivre ...
Il aurait été possible de lire un sourire sur le visage de cedô à ce moment là, si il n'avait pas fait aussi froid et sombre ... Le Général répondit alors quelque chose qu'Ubu n'oubliera certainement jamais.
cedô : Tu ne vas pas me suivre, mais je vais t'aider ...
Ubu : Je ne comprend pas ...
cedô : Il nous faut un groupe de soldats prêt a mourir pour leur patrie, un groupe de soldats unis et qui ont foi en Sélène. Tu seras leur guide, tu leur transmettras les ordres et vous irez combattre l’ennemi isolé pour libérer nos positions. Vous serez les Patriotes, une compagnie de chasseurs combattants pour la liberté et l'intégrité de notre territoire ! Il est temps de faire revivre la légende des frères chasseurs, Fils de la Liberté.
Ne sachant quoi répondre devant autant de conviction, Ubu s'abstenu. Mais il savait au fond de lui même que ce mouvement patriotique ne pouvait que renaître de ses cendres. La tâche lui sembla rude et compliquée, mais par amour pour Sélène et la Lune sa patrie d’adoption, et par fidélité à la cause il se devait de l'accomplir ...
Ubu fit un signe de la tête, cedô prit un morceau de bois traînant au sol, sortit son couteau de combat et grava un sigle dessus. Sans le laisser voir, il s'acharna à le fixer au mur du bunker. Ubu, pressé de voir son nouveau tag, s'empressa d'aller le lire ...
oh ! rien de bien original, mais ces trois lettre « PAT » étaient un symbole fort et ce n’est pas sans émotion qu’Ubu contempla ce vieux morceau de bois.
Fin de la PAT .....
Début d'année 2156, quelque part en Russie :
Il faisait froid dans cette contrée, le ciel obscurci ne laissait pas présager des conditions agréables pour les hommes sur le front. De partout on entendait des explosions, des bruits de mitraille. Le vent charriait parfois des odeurs âcres accompagnées des cris de haine des combattants de tous bords.les 3 armées s'affrontaient rudement et les hôpitaux des 3 camps tournaient a plein régime, c'était ça un front, une guerre sans merci, une sale guerre quoi ! ...
Un Général parcourait inlassablement les couloirs des bâtiments de l'état major lunaire. Visiblement, quelque chose le tracassait.
Il faisait les 100 pas, tournant en rond. Peu de soldats osaient l'approcher, et certains officiers, n'osaient lui adresser la parole.
Au bout de quelques heures, il s'arrêta net. Une lueur dans les yeux, il avait trouvé ...
Peu de temps après, a proximité d'un bunker désaffecté que la force lunaire avait lance flammée sauvagement :
Le Général était là, il regardait ce bunker qui avait été le théâtre de combats sanglants. Une compagnie lunaire avait apposé son blason, mais laquelle ? La plaque avait été emportée, désormais ce n'était qu'un bâtiment sans âme, sans soldat, sans rire, sans foyer et sans odeur. Il fallait le réhabiliter et le Général avait son idée, il sortit son CoMLink.
De : Général cedô
A : Ubu
Texte : salut Ubu
J’espère que tu te souviens de nos années au sein des jeunes PATriotes.
Je crois qu’il est temps de nous rassembler.
Rendez vous aux coordonnées ci jointe.
Ubu se rappela des bons moments passés avec cedô, toujours à fond dans ce qu’il entreprenait et ça ne l’étonnait pas de le savoir général de la force lunaire.
Il avait suivi de loin son cheminement au sein de la FEL.
Il souriait intérieurement de tous les faits de boulettitude qui avait fait sa renommée.
Il ne fallut pas longtemps a Ubu pour rejoindre son Général. Dès son arrivée, il se douta de quelque chose. C’était souvent le cas, il n’avait pas besoin de grands discours pour sentir les évènements. Il savait que cedô n’allait pas lui faire de cadeau, com dab, il était toujours un peu FELé sur les bords, enfin ...
Il laissa le général se lancer dans long un monologue dont il a le secret.
Sans aucun doute Ubu compris qu’il s’agissait de créer une compagnie, mais pourquoi lui ? Il n’avait aucune expérience.
cedô : On a des soucis vieux frère, des soucis d'infiltrations ennemies dans notre territoire. Ça me tracasse, je ne sais quelle compagnie envoyer. Toutes sont occupées ou sur un front, impossible de dégarnir. Il faut taper dans les mercenaires, il faut du sang neuf, il me semble que tu étais parmi les volontaires partisans !
eh bien ! il nous faut constituer un groupe de gardien de notre territoire, qu'en penses tu ?
Ubu un peu étonné que le dialogue tourne sur ce sujet, ne trouva pas de réponse tout de suite, il prit un temps de respiration et répondit.
Ubu : Certainement, on ne peut pas laisser ces vils félons s'en prendre a valeureux soldats dans les lignes arrières. Si tu as une idée, je suis prêt a te suivre ...
Il aurait été possible de lire un sourire sur le visage de cedô à ce moment là, si il n'avait pas fait aussi froid et sombre ... Le Général répondit alors quelque chose qu'Ubu n'oubliera certainement jamais.
cedô : Tu ne vas pas me suivre, mais je vais t'aider ...
Ubu : Je ne comprend pas ...
cedô : Il nous faut un groupe de soldats prêt a mourir pour leur patrie, un groupe de soldats unis et qui ont foi en Sélène. Tu seras leur guide, tu leur transmettras les ordres et vous irez combattre l’ennemi isolé pour libérer nos positions. Vous serez les Patriotes, une compagnie de chasseurs combattants pour la liberté et l'intégrité de notre territoire ! Il est temps de faire revivre la légende des frères chasseurs, Fils de la Liberté.
Ne sachant quoi répondre devant autant de conviction, Ubu s'abstenu. Mais il savait au fond de lui même que ce mouvement patriotique ne pouvait que renaître de ses cendres. La tâche lui sembla rude et compliquée, mais par amour pour Sélène et la Lune sa patrie d’adoption, et par fidélité à la cause il se devait de l'accomplir ...
Ubu fit un signe de la tête, cedô prit un morceau de bois traînant au sol, sortit son couteau de combat et grava un sigle dessus. Sans le laisser voir, il s'acharna à le fixer au mur du bunker. Ubu, pressé de voir son nouveau tag, s'empressa d'aller le lire ...
oh ! rien de bien original, mais ces trois lettre « PAT » étaient un symbole fort et ce n’est pas sans émotion qu’Ubu contempla ce vieux morceau de bois.
Fin de la PAT .....
Ubu- Admin
Re: Ubu sa vie sa ... non pas encore
Fin de la PAT ..... début des MFL
Le fjord Umanak, dans le détroit de Davis.
Là racontent ceux qui y sont allés, l’œil ne suffit pas à différencier les icebergs du ciel toujours gris : il faut tendre la main et reconnaître au toucher la muraille de glace ou de brume que l’on a devant soi.
L’on imaginerait difficilement paysage plus désolé.
C’est pourtant au fjord Umanak, que l’EM lunaire possédait des installations top secrètes.
Ubu et Fredeleme, débarquèrent dans cet univers insolite. Ils avaient été contactés il y a quelques mois par Sazuk au nom de l'Etat-Major pour nous entretenir d’un projet top secret.
Ubu savait que le quartier général se trouvait au plus profond d’un abri souterrain. Il devait avant tout, s’efforcer d’en découvrir l’entrée.
Ils regardaient autour d’eux, mais il n’y avait que peu de choses à voir : quelques baraques de bois, des écriteaux annonçaient que l’on y vendait des fourrures.
Après une observation attentive, ils passèrent entre les baraquements et se dirigèrent vers un hangar.
Fred poussa la porte, Lien se glissa derrière lui.
A l’intérieur, des tubes au néon déversaient une lumière violente et, dans le mur opposé, s’ouvrait la voûte d’un large tunnel.
Fred s’avança, redoublant de prudence ; au bout d’une cinquantaine de mètres, il se trouva devant les ascenseurs ;
Il appuya sur le second et dernier bouton. La cage partit plongeant toujours plus bas
Peu de personnes connaissaient l’ensemble des salles souterraines.
Lorsqu’ils en ressortirent, ils se trouvèrent au milieu d’un tunnel, s’étendant à perte de vue, identique, vers la droite et vers la gauche.
Sur le mur, en face d’eux, le chiffre 43 était peint en lettres grasses.
Un soldat s’avança. Après une brève palabre, il courut vers un téléphone fixé au mur et parla d’une voix rapide.
Quelques minutes plus tard ….
- Vous voulez bien me suivre !
Ils lui emboitèrent le pas, et arrivèrent devant un boitier métallique, pas très neuf, la rouille avait commencée à attaquer le cabochon.
Le soldat s’approcha du boitier, composa un code et ouvrit ledit boitier.
A l’intérieur il y avait une vitre de couleur verte et un objectif qui ressemblait à une mini caméra.
Il posa sa main sur la vitre et colla son œil sur l’objectif
Un bruit à peine audible se fit entendre et la paroi de béton glissa sur le côté ouvrant sur un couloir revêtu de boiserie.
Ils parcoururent quelques mètres et s’arrêtèrent face à une porte.
Le garde qui les accompagnait passa sa carte magnétique dans la fente d’un boîtier et la porte s’ouvrit sur une salle au milieu de laquelle trônait une table massive.
Assis dos à l’entrée des militaires parlaient en regardant la carte d’Afrique qui était affichée au mur.
Lorsqu’ils se retournèrent ils reconnurent parmi eux « Sazuk » ainsi que l’EM au complet de l’ETW. Les autres présents n'étaient pas connus.
- Tiens ! Sazuk ! Depa ! Dak ! Vous êtes là !
- Comme tu vois ! – on vous attendez ?
De l’autre côté de la pièce, dans la partie sombre, une porte s’ouvrit et des silhouettes pénétrèrent dans un froissement d’uniforme. Ils prirent place autour de la table en prenant soin de rester dans la pénombre.
Ubu profitant que la tension retombait un peu, sortit une bouteille et s'assied à la table
Tout le monde avait pris place autour de la table et regardaient le fond de la pièce.
Un salut impérieux interrompit les discussions puis une silhouette s’avança dans la lumière, le Maréchal en personne avait fait le déplacement.
_Bienvenue Messieurs ! Je sais ce que vous ressentez à ce moment où je vous parle. Vous ne savez pas pourquoi nous vous avons convoqués. Je vais abréger ce sentiment d’ignorance tout de suite. Général Pyrus, je vous prie de continuer.
Il se leva et regarda chacun des présents, et commença
_Je pense que vous avez appris notre victoire sur Mars grâce aux MFL. Normalement ils auraient dus être parmi nous aujourd’hui, mais lors de leur arrivée sur Terre, ils ont été pris dans une embuscade menée par les alliés et leur navette a été détruite.
Après un silence pesant, il reprît :
_Nous ne savons pas d’où provient la fuite ni comment ils ont pu savoir que des renforts allaient être envoyés à tel endroit, mais nous ne sommes pas réunis pour ça.
Cette compagnie a été pratiquement détruite, et nous avons besoin que vous rejoignez les MFL pour poursuivre les missions qui lui ont été confiées.
Nous ne vous laissons pas le choix, la stratégie de l’EM et les intérêts de notre mère patrie l’exigent.
Les dirigeants des deux compagnies concernées se connaissaient déjà, ils s’étaient déjà côtoyés fréquemment sur différents fronts et dans l’ensemble cela c’était bien passé. On pouvait lire sur leur visage qu’ils étaient plutôt satisfait d’être réunis pour combattre ensembles définitivement, et de partager leur vie quotidienne ensemble.
Le général reprit :
Messieurs ! Il est temps de libérer la terre des parasites qui se sont implantés partout.
Il faut enfin démontrer aux autres camps adverses que nous ne dormons pas et que nous sommes prêts, à tout moment et en tous lieux, à porter des attaques.
Ubu plongea son regard dans les yeux de ses PATriotes, il put y lire le même souhait. Tous ces hommes étaient des combattants déterminés, mais aucun d’eux n’était aveugle au point de ne pas pouvoir imaginer l’issue de ces missions.
Profitant d’une interruption fred compléta
Oui monsieur, ce serait assez dans l'esprit PAT
Ubu enchaîna "pourquoi avoir choisit spécifiquement ces deux compagnies ? "
La PAT a fait preuve de son abnégation dans les campagnes précédentes et l'ETW a montré une énorme réactivité et une grande efficacité malgré son petit nombre de soldat. En outre les statistiques des VS montrent que vous ne devriez pas trop craindre le clonage, et les feuilles de commande d'alcool se redirigeant vers vos compagnies démontre qu'un esprit solide devrait être rapidement créé, ce dont vous aurez besoin pour vos missions "
En entendant ces propos Ubu rangea sa bouteille discrètement, il sentait que le moment était mal choisit.
_Qui dirigera cette compagnie ? Interrogea Fred
_Voilà ce que j’attendais, dit Extrador, nous vous laissons carte blanche sur ce point. Autrement dit, celui qui se portera volontaire sera le bienvenu.
Aucun des cinq hommes ne s’étaient avancé, montrant sa volonté pour prendre le commandement.
Soudain, un claquement de PATaugas/rangers, se fit entendre. C’était Sazuk, l’ancien Général de l’Etat-Major d’HybryD qui s’était avancé :
_J’en prendrai le commandement si l’Etat-Major et mes frères d’armes ici présents m’acceptent.
Les frères d’armes en question semblaient ravis, Sazuk avaient de l'expérience, de plus tout le monde l'appréciait.
Après une courte concertation de l’Etat-Major, Extrador prît la parole :
_Accepté !
_Je mènerai donc cette compagnie au combat pour Sélène.
Vous êtes complètement libre de garder un fort lien avec la ST, on vous y encourage même. Il manque un relais entre la formation que les nouvelles recrues suivent et la réalité des combats. Mais pour cela il faut vous structurer en conséquence. A vous de faire les bons choix.
_Très bien, vous pouvez disposer, vous recevrez votre nouvelle affectation dans peu de temps.
l’EM n’ayant plus rien à rajouter repartit par la porte du fond laissant l’ensemble des participants débattre des suites à donner.
L’atmosphère se détendit.
Entre temps Ubu ressortit sa bouteille
Il fut immédiatement entouré de fred et Sazuk qui le lorgnaient depuis un bon moment.
Il porta le flacon à sa bouche et s’envoya une de ces rasades maison
Presque à contre cœur il fit passer la bouteille à ses deux sbires tout en étouffant un méga rot, là aussi maison
Ubu vit le niveau descendre
Ben mes cochons !
La bouteille fit le tour de la table et revint (vide) à son malheureux propriétaire.
Le fjord Umanak, dans le détroit de Davis.
Là racontent ceux qui y sont allés, l’œil ne suffit pas à différencier les icebergs du ciel toujours gris : il faut tendre la main et reconnaître au toucher la muraille de glace ou de brume que l’on a devant soi.
L’on imaginerait difficilement paysage plus désolé.
C’est pourtant au fjord Umanak, que l’EM lunaire possédait des installations top secrètes.
Ubu et Fredeleme, débarquèrent dans cet univers insolite. Ils avaient été contactés il y a quelques mois par Sazuk au nom de l'Etat-Major pour nous entretenir d’un projet top secret.
Ubu savait que le quartier général se trouvait au plus profond d’un abri souterrain. Il devait avant tout, s’efforcer d’en découvrir l’entrée.
Ils regardaient autour d’eux, mais il n’y avait que peu de choses à voir : quelques baraques de bois, des écriteaux annonçaient que l’on y vendait des fourrures.
Après une observation attentive, ils passèrent entre les baraquements et se dirigèrent vers un hangar.
Fred poussa la porte, Lien se glissa derrière lui.
A l’intérieur, des tubes au néon déversaient une lumière violente et, dans le mur opposé, s’ouvrait la voûte d’un large tunnel.
Fred s’avança, redoublant de prudence ; au bout d’une cinquantaine de mètres, il se trouva devant les ascenseurs ;
Il appuya sur le second et dernier bouton. La cage partit plongeant toujours plus bas
Peu de personnes connaissaient l’ensemble des salles souterraines.
Lorsqu’ils en ressortirent, ils se trouvèrent au milieu d’un tunnel, s’étendant à perte de vue, identique, vers la droite et vers la gauche.
Sur le mur, en face d’eux, le chiffre 43 était peint en lettres grasses.
Un soldat s’avança. Après une brève palabre, il courut vers un téléphone fixé au mur et parla d’une voix rapide.
Quelques minutes plus tard ….
- Vous voulez bien me suivre !
Ils lui emboitèrent le pas, et arrivèrent devant un boitier métallique, pas très neuf, la rouille avait commencée à attaquer le cabochon.
Le soldat s’approcha du boitier, composa un code et ouvrit ledit boitier.
A l’intérieur il y avait une vitre de couleur verte et un objectif qui ressemblait à une mini caméra.
Il posa sa main sur la vitre et colla son œil sur l’objectif
Un bruit à peine audible se fit entendre et la paroi de béton glissa sur le côté ouvrant sur un couloir revêtu de boiserie.
Ils parcoururent quelques mètres et s’arrêtèrent face à une porte.
Le garde qui les accompagnait passa sa carte magnétique dans la fente d’un boîtier et la porte s’ouvrit sur une salle au milieu de laquelle trônait une table massive.
Assis dos à l’entrée des militaires parlaient en regardant la carte d’Afrique qui était affichée au mur.
Lorsqu’ils se retournèrent ils reconnurent parmi eux « Sazuk » ainsi que l’EM au complet de l’ETW. Les autres présents n'étaient pas connus.
- Tiens ! Sazuk ! Depa ! Dak ! Vous êtes là !
- Comme tu vois ! – on vous attendez ?
De l’autre côté de la pièce, dans la partie sombre, une porte s’ouvrit et des silhouettes pénétrèrent dans un froissement d’uniforme. Ils prirent place autour de la table en prenant soin de rester dans la pénombre.
Ubu profitant que la tension retombait un peu, sortit une bouteille et s'assied à la table
Tout le monde avait pris place autour de la table et regardaient le fond de la pièce.
Un salut impérieux interrompit les discussions puis une silhouette s’avança dans la lumière, le Maréchal en personne avait fait le déplacement.
_Bienvenue Messieurs ! Je sais ce que vous ressentez à ce moment où je vous parle. Vous ne savez pas pourquoi nous vous avons convoqués. Je vais abréger ce sentiment d’ignorance tout de suite. Général Pyrus, je vous prie de continuer.
Il se leva et regarda chacun des présents, et commença
_Je pense que vous avez appris notre victoire sur Mars grâce aux MFL. Normalement ils auraient dus être parmi nous aujourd’hui, mais lors de leur arrivée sur Terre, ils ont été pris dans une embuscade menée par les alliés et leur navette a été détruite.
Après un silence pesant, il reprît :
_Nous ne savons pas d’où provient la fuite ni comment ils ont pu savoir que des renforts allaient être envoyés à tel endroit, mais nous ne sommes pas réunis pour ça.
Cette compagnie a été pratiquement détruite, et nous avons besoin que vous rejoignez les MFL pour poursuivre les missions qui lui ont été confiées.
Nous ne vous laissons pas le choix, la stratégie de l’EM et les intérêts de notre mère patrie l’exigent.
Les dirigeants des deux compagnies concernées se connaissaient déjà, ils s’étaient déjà côtoyés fréquemment sur différents fronts et dans l’ensemble cela c’était bien passé. On pouvait lire sur leur visage qu’ils étaient plutôt satisfait d’être réunis pour combattre ensembles définitivement, et de partager leur vie quotidienne ensemble.
Le général reprit :
Messieurs ! Il est temps de libérer la terre des parasites qui se sont implantés partout.
Il faut enfin démontrer aux autres camps adverses que nous ne dormons pas et que nous sommes prêts, à tout moment et en tous lieux, à porter des attaques.
Ubu plongea son regard dans les yeux de ses PATriotes, il put y lire le même souhait. Tous ces hommes étaient des combattants déterminés, mais aucun d’eux n’était aveugle au point de ne pas pouvoir imaginer l’issue de ces missions.
Profitant d’une interruption fred compléta
Oui monsieur, ce serait assez dans l'esprit PAT
Ubu enchaîna "pourquoi avoir choisit spécifiquement ces deux compagnies ? "
La PAT a fait preuve de son abnégation dans les campagnes précédentes et l'ETW a montré une énorme réactivité et une grande efficacité malgré son petit nombre de soldat. En outre les statistiques des VS montrent que vous ne devriez pas trop craindre le clonage, et les feuilles de commande d'alcool se redirigeant vers vos compagnies démontre qu'un esprit solide devrait être rapidement créé, ce dont vous aurez besoin pour vos missions "
En entendant ces propos Ubu rangea sa bouteille discrètement, il sentait que le moment était mal choisit.
_Qui dirigera cette compagnie ? Interrogea Fred
_Voilà ce que j’attendais, dit Extrador, nous vous laissons carte blanche sur ce point. Autrement dit, celui qui se portera volontaire sera le bienvenu.
Aucun des cinq hommes ne s’étaient avancé, montrant sa volonté pour prendre le commandement.
Soudain, un claquement de PATaugas/rangers, se fit entendre. C’était Sazuk, l’ancien Général de l’Etat-Major d’HybryD qui s’était avancé :
_J’en prendrai le commandement si l’Etat-Major et mes frères d’armes ici présents m’acceptent.
Les frères d’armes en question semblaient ravis, Sazuk avaient de l'expérience, de plus tout le monde l'appréciait.
Après une courte concertation de l’Etat-Major, Extrador prît la parole :
_Accepté !
_Je mènerai donc cette compagnie au combat pour Sélène.
Vous êtes complètement libre de garder un fort lien avec la ST, on vous y encourage même. Il manque un relais entre la formation que les nouvelles recrues suivent et la réalité des combats. Mais pour cela il faut vous structurer en conséquence. A vous de faire les bons choix.
_Très bien, vous pouvez disposer, vous recevrez votre nouvelle affectation dans peu de temps.
l’EM n’ayant plus rien à rajouter repartit par la porte du fond laissant l’ensemble des participants débattre des suites à donner.
L’atmosphère se détendit.
Entre temps Ubu ressortit sa bouteille
Il fut immédiatement entouré de fred et Sazuk qui le lorgnaient depuis un bon moment.
Il porta le flacon à sa bouche et s’envoya une de ces rasades maison
Presque à contre cœur il fit passer la bouteille à ses deux sbires tout en étouffant un méga rot, là aussi maison
Ubu vit le niveau descendre
Ben mes cochons !
La bouteille fit le tour de la table et revint (vide) à son malheureux propriétaire.
Ubu- Admin
Re: Ubu sa vie sa ... non pas encore
Les choses sérieuses allaient commencer pour Ubu
Il fallait désormais annoncer la dissolution de la compagnie, quelques jours avant la parution du décret c’était la moindre des choses.
Ubu annula donc toutes les permissions et réunit ses hommes à l’auberge d’Ichigo et Léon.
Messieurs bonsoir !
Comme il était de coutume à l’auberge, il n’y avait ni grade ni hiérarchie, du coup les hommes ne bronchèrent pas.
C’est un des moments fort de notre vie commune que nous nous apprêtons à vivre ce soir !
Comme vous le savez, il y a eu une réunion de l’EM au complet la semaine dernière et je ne vous cacherai pas plus longtemps qu’il a été décidé de dissoudre la compagnie.
Sachez ! Qu’il ne s’agit pas d’une sanction à notre encontre.
Vous avez constaté comme moi que la nature des combats a changé et qu’il faut s’adapter, c’est la dure loi de la guerre.
Sachez ! Également que c’est digne d’une armée moderne que de savoir transformer son corps d’armée pour mieux coller aux stratégies du moment.
Ne regrettons rien ! Avec nos humbles moyens nous avons fait honneur à notre Patrie et à notre emblème.
Tout n’est pas fini pour autant !
Nous allons renforcer les Marin’s de la Force Lunaire qui en ont bien besoin
Ils ont connu ces derniers temps de lourdes pertes
En même temps, nous allons en profiter pour compléter nos spécialités, car les missions qui nous attendent l’exigent.
Ubu se dirigea vers le panneau d’affichage pour épingler le décret de dissolution, c'était sa copie la publication officielle sera faite dans quelques jours, et se retourna
Une chose encore avant d’ouvrir le bar, j’ai été fier de combattre à vos côtés et j’espère que l’esprit de la PAT survivra longtemps.
Compagnons tous au bar, et c’est sur le compte de l’EM FL pour une fois !
Pour une fois, il n’y eut pas de ruée, les hommes prirent leur verre et les levèrent simplement
Pour la PAT hip ! hip …..
Pour les MFL hip ! hip ! …..
Le reste de la soirée jusqu’au petit matin …. J’ai un trou de mémoire
Il fallait désormais annoncer la dissolution de la compagnie, quelques jours avant la parution du décret c’était la moindre des choses.
Ubu annula donc toutes les permissions et réunit ses hommes à l’auberge d’Ichigo et Léon.
Messieurs bonsoir !
Comme il était de coutume à l’auberge, il n’y avait ni grade ni hiérarchie, du coup les hommes ne bronchèrent pas.
C’est un des moments fort de notre vie commune que nous nous apprêtons à vivre ce soir !
Comme vous le savez, il y a eu une réunion de l’EM au complet la semaine dernière et je ne vous cacherai pas plus longtemps qu’il a été décidé de dissoudre la compagnie.
Sachez ! Qu’il ne s’agit pas d’une sanction à notre encontre.
Vous avez constaté comme moi que la nature des combats a changé et qu’il faut s’adapter, c’est la dure loi de la guerre.
Sachez ! Également que c’est digne d’une armée moderne que de savoir transformer son corps d’armée pour mieux coller aux stratégies du moment.
Ne regrettons rien ! Avec nos humbles moyens nous avons fait honneur à notre Patrie et à notre emblème.
Tout n’est pas fini pour autant !
Nous allons renforcer les Marin’s de la Force Lunaire qui en ont bien besoin
Ils ont connu ces derniers temps de lourdes pertes
En même temps, nous allons en profiter pour compléter nos spécialités, car les missions qui nous attendent l’exigent.
Ubu se dirigea vers le panneau d’affichage pour épingler le décret de dissolution, c'était sa copie la publication officielle sera faite dans quelques jours, et se retourna
Une chose encore avant d’ouvrir le bar, j’ai été fier de combattre à vos côtés et j’espère que l’esprit de la PAT survivra longtemps.
Compagnons tous au bar, et c’est sur le compte de l’EM FL pour une fois !
Pour une fois, il n’y eut pas de ruée, les hommes prirent leur verre et les levèrent simplement
Pour la PAT hip ! hip …..
Pour les MFL hip ! hip ! …..
Le reste de la soirée jusqu’au petit matin …. J’ai un trou de mémoire
Décret de l’EM de la Force Lunaire
Par ordre supérieur et pour l’intérêt de la Force Lunaire et de la nation, il a été décidé que la valeureuse compagnie des PATriotes sera dissoute à compter de la publication du présent décret.
Signé le Maréchal
Copie :
- colonel Ubu pour exécution
- Senat
- archives
Ubu- Admin
Re: Ubu sa vie sa ... non pas encore
ouf!
ne vous méprenez pas ce n'est pas un ouf de soulagement mais d'accouchement
en attendant que Ubu revienne de la ST
c'est Petit qui demande son intégration chez les MFL
ne vous méprenez pas ce n'est pas un ouf de soulagement mais d'accouchement
en attendant que Ubu revienne de la ST
c'est Petit qui demande son intégration chez les MFL
Ubu- Admin
Re: Ubu sa vie sa ... non pas encore
\o/
J'en ai la larme à l'oeil ....
Ubu, merci pour tout ce que tu as fait pour la PAT et pour moi.
J'en ai la larme à l'oeil ....
Ubu, merci pour tout ce que tu as fait pour la PAT et pour moi.
Sazuk- Colonel de compagnie
Re: Ubu sa vie sa ... non pas encore
du coup je ne vais pas renvoyer Ubu
c'est Petit qui va en faire les frais plus tard
mais on continue ensemble ma poule
je te lâche pas
c'est Petit qui va en faire les frais plus tard
mais on continue ensemble ma poule
je te lâche pas
Ubu- Admin
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